Je fais le saut et je compte sur les deux prochaines années pour mettre en place un habitat et un mode de vie tendant vers encore moins de déchets et le minimalisme.
Quel est le rapport avec le yoga ? Honorer mon aptitude à être consciente et à agir au-delà de mes conditionnements.
Conscientiser son mode de vie et sa consommation, c'est un peu comme faire un guerrier 2 sans penser à la façon dont les blocs de la salle sont rangés; mais, en observant ce qui se passe dans son corps. Et le yoga commence là.
La pleine conscience, c'est aussi dans nos choix et dans nos actions. Pour certain(e)s, cela paraît difficile et épuisant. Effectivement, c'est un effort en soi et il y a tellement de choses qui nous accablent dans notre vie. La première est celle de ne pas se prendre en charge et de se laisser aller aux aléas de nos réactions et de nos émotions ----> beaucoup plus épuisant sur le long terme. C'est un signe parfois, qu'il serait temps de mettre de l'ordre dans sa vie et de faire de la place pour que nous ayons l'énergie nécessaire de réfléchir à nouveau et de se conscientiser.
Revenons au zéro-déchet et au minimalisme. Comment prétendre vivre en conscience et en même temps contribuer à aggraver la pollution et encourager un monde de plus en plus orienté vers l'objet, parfois, (souvent?), inutile plutôt que, vers l'expérience et l'entreprenariat conscient et personnalisé. La phrase est longue, permettez-vous de la relire.
Même si j'aime ma planète et que j'ai envie d'aider et de contribuer à ma manière, la triste réalité, souvent, est que:
-je continue à oublier de me promener avec mes propres sacs ou récipients à liquide;
-je continue à acheter des bouteilles d'eau en plastique, ne voulant pas boire l'eau de la ville, et à les oublier un peu partout sans les terminer;
-je continue à manger à l'extérieur et à rapporter des contenants qui finiront dans un système de recyclage, peu, si ce n'est pas du tout, efficace;
-j'achète, j'achète, j'achète parce que je peux, parce que c'est plus facile, parce que j'ai pas le temps et que ça me prend de l'énergie de faire autrement ou de penser autrement, parce que je m'ennuie, parce que je me sens vide, parce que ça me valorise..bref.
On voulait apprendre à se connaitre et bien faisons l'état de nos consommations, de nos besoins impulsifs/compulsifs et, très rapidement, nous dresserons un portrait de nos états émotionnels et psychologiques, notre relation avec le matériel, le monde extérieur et nos valeurs.
Tout ça étant dit, où commence-t-on? Je vous partage mes 3 premiers pas :
1 - M'inscrire à NOUS RIRE, cette entreprise québécoise de vente en gros d'aliments : on économise et on se déplace avec ses contenants (réutilisables) pour aller chercher sa commande du mois. Si vous n'êtes pas au Québec, renseignez-vous sur les initiatives qui se prennent dans votre région. Plusieurs points de livraison très accessibles et une communauté très active.
2 - Réorganiser mon sac : toujours avoir un sac de courses dans mon sac, ma bouteille/récipient pour les cafés, eau, thés à emporter et éventuellement une toute petite boite pour récupérer ce que vous aurez envie de grignoter en chemin. Observons, toutefois, ce besoin de grignoter.. :)
3 - Se responsabiliser en se posant les questions suivantes : qu'est-ce qui me pousse à acheter cet objet ?, ou, que s'est-il passé dans ma vie pour que j'ai envie de m'acheter cet objet ? en ai-je besoin ? est-ce un besoin vital ? est-ce que je pourrai l'emprunter à quelqu'un si ce besoin est temporaire?
Il arrive qu'on veuille s'acheter quelque-chose pour se faire plaisir ou encore parce qu'on le mérite..
Après réflexion, ce que je mérite, en tant qu'être humain, c'est de vivre des expériences de vie qui me feront grandir et briller dans ma propre couleur, afin de créer de l'harmonie et de la partager autour de moi.
Renseignez-vous, il y a de plus en plus d'informations sur le web pour faire une transition douce vers du zéro-déchet ou simplement moins de déchet et un mode de vie minimaliste.
À bon entendeur...